1er marché européen du bio, l’Allemagne représente en effet plus de 10 milliards d’euros de ventes de produits bio en 2017 (*statista 2018). Et ce sont plutôt les jeunes (16 – 44 ans) (*GfK Consumer Index 2017) qui s’intéressent à la provenance des aliments et des ingrédients qu’ils consomment et qui se préoccupent de leur caractère durable.
Aujourd’hui, dans toutes les grandes villes allemandes, à commencer par Berlin, on trouve un choix très large de restaurants positionnés sur le “clean eating”, c’est-à-dire affichant à leur carte des produits régionaux, sans additifs, sans conservateurs, et parfois issus de leur propre potager. Certains sont plutôt citadins branchés et chic comme “Laura’s Deli“ (ouvert en 2015) à Düsseldorf. D’autres mettent en avant un “éco-design” sophistiqué faisant la part belle à l’intégration du végétal et des matériaux durables : c’est le cas d’“Edelgrün“, qui a ouvert ses portes en 2017 à Cologne, et qui ne désemplit pas depuis.

Un signe qui ne trompe pas: les consommateurs font la queue pour déguster leurs salades tout en fraîcheur, leurs repas « tout en un » équilibrés et présentés sous forme de “bowls” et leur smoothies. Cette combinaison du bio et du fonctionnel, qui s’inscrit dans une préoccupation mondiale pour une alimentation et un style de vie plus sains, ne pouvait pas mieux coïncider avec les attendes des consommateurs allemands.

Il semble que le « clean eating » soit là pour durer.
Une tendance identifiée par Myriam Benoit et Xenia Von Poser, Sopexa Allemagne.